Dans les démocraties modernes, la pratique du lobbyisme repose fondamentalement
sur le droit de tout individu de s’adresser à une personne élue pour faire valoir son point de vue.
Plusieurs états démocratiques en ont réglementé la pratique. Tout en étant légitime, le lobbyisme doit s’exercer dans la transparence, c’est-à-dire permettre aux citoyens de savoir qui cherche à influencer les décideurs publics.
L’État québécois a fait le pari qu’un citoyen mieux informé des choix auxquels sont confrontés les décideurs publics prendrait une part plus active à la vie démocratique plutôt que de s’en distancer. La transparence tend à favoriser une meilleure imputabilité des dirigeants, à favoriser la participation aux débats et à accroître le consensus social autour des décisions qui sont prises.