Dans les démocraties modernes, la pratique du lobbyisme repose fondamentalement sur le droit de tout individu de s’adresser à une personne élue pour faire valoir son point de vue. Plusieurs États démocratiques en ont réglementé la pratique. Tout en étant légitime, le lobbyisme doit s’exercer dans la transparence, c’est-à-dire permettre aux citoyens de savoir qui cherche à influencer les décideurs publics.
L’État québécois a fait le pari qu’un citoyen mieux informé des choix auxquels sont confrontés les décideurs publics prendrait une part plus active à la vie démocratique plutôt que de s’en distancer.
La transparence tend à favoriser une meilleure imputabilité des dirigeants, à favoriser la participation aux débats et à accroître le consensus social autour des décisions qui sont prises.
Les communications d’influence d’un lobbyiste contribuent à apporter un éclairage et une expertise nécessaires à la prise de décision publique. Ses connaissances spécifiques et sa capacité à proposer des solutions pratiques aident les élus et les fonctionnaires à prendre des décisions. Qu’ils soient parlementaires, gouvernementaux ou municipaux, les titulaires de charges publiques reconnaissent eux-mêmes que leurs décisions peuvent difficilement être prises en vase clos, sans tenir compte de l’opinion, des informations ou de l’expertise des personnes ou groupes concernés.
Le lobbyiste peut dès lors contribuer à apporter aux décideurs publics des éléments d’information et de compréhension utiles, surtout sur des questions toujours de plus en plus complexes.
Lorsqu’il communique avec des titulaires de charges publiques en vue d’influencer des décisions à caractère législatif, réglementaire ou administratif, le lobbyiste est assujetti à la Loi et doit faire preuve de transparence en s’inscrivant à Carrefour Lobby Québec.
Pour le lobbyiste, respecter la Loi comporte notamment ces avantages :