L’année 2024 est débutée depuis quelques semaines déjà, mais je me permets tout de même de vous transmettre, chères lectrices et chers lecteurs, mes plus sincères vœux de bonheur, de santé et de succès. Je profite de l’occasion pour nous souhaiter, collectivement, toujours plus de transparence.
L’institution que je dirige met tout en œuvre pour faciliter l’atteinte de cet idéal. C’est ainsi qu’en 2023, mon équipe et moi avons notamment :
Chacun de ces exemples illustre bien à quel point la transparence est une responsabilité partagée. À l’instar de la Commission des institutions qui recommande une formation obligatoire aux parlementaires en matière de lobbyisme, nous croyons que des décideurs publics mieux formés et plus informés sont de meilleurs partenaires sur le terrain pour contribuer à assurer le respect de la Loi auprès des représentants d’intérêts. À leur tour, ces derniers sont plus enclins à agir en toute transparence en connaissant bien leurs obligations et en échangeant avec des interlocuteurs qui n’hésitent pas à les leur rappeler.
Encore trop souvent, l’actualité nous rappelle que des élus n’accordent pas toute l’importance nécessaire à leurs responsabilités en matière d’éthique et de transparence en justifiant leurs actions par des nuances qui s’éloignent parfois de l’esprit de la Loi. Celle-ci manque certes de mordant, nous en convenons depuis longtemps. Mais alors, pourquoi ces décideurs publics n’imposeraient pas plutôt une nouvelle normalité en exigeant que les communications d’influence exercées à leur endroit soient transparentes par défaut? Que la transparence devienne non seulement un réflexe ou une habitude, mais une norme efficace permettant de donner une image plus positive au lobbyisme?
Nous aspirons à cet idéal et poursuivrons nos efforts visant à amorcer cette transition vers une véritable culture de transparence, d’éthique et d’intégrité. Nous comptons d’ailleurs, au cours de la prochaine année, multiplier les initiatives visant à souligner les bons coups des dirigeants publics qui adoptent des pratiques exemplaires en la matière. Nous nous inspirerons ainsi de l’une des recommandations émises dans le rapport L’encadrement du lobbying au Québec, Canada. Poursuivre le développement d’une culture de transparence et d’intégrité, publié par l’OCDE en 2022.
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Le commissaire au lobbyisme,
Jean-François Routhier