Comme la Loi le prévoit, le ministre de la Justice a produit en 2007 un rapport quinquennal sur la mise en œuvre de la Loi et du Code de déontologie des lobbyistes. Il y recommandait d’apporter des modifications à la Loi pour faciliter son application.
Le commissaire au lobbyisme, Me André C. Côté, a également constaté les limites et carences de la Loi. Dans son rapport Bâtir la confiance produit en 2008, il a suggéré plusieurs modifications à celle-ci.
En mai 2008, la Commission des finances publiques a tenu des audiences et une consultation auprès des personnes intéressées. Le déclenchement d’élections générales à l’automne 2008 a interrompu les travaux.
Voici les principales difficultés d’application de la Loi relevées par le ministre de la Justice, le commissaire au lobbyisme et plusieurs intervenants entendus en commission parlementaire en 2008 :
- La notion de « partie importante » permettant de qualifier une personne de lobbyiste d’entreprise ou d’organisation;
- L’exemption accordée à certains lobbyistes d’organisation;
- Les modalités d’inscription au registre des lobbyistes et les renseignements exigés;
- L’obligation pour les lobbyistes d’obtenir des biclés de signature après vérification de leur identité auprès d’un notaire autorisé;
- Le libellé de certains articles et le vocabulaire utilisé;
- Le partage des responsabilités entre la conservatrice du registre et le commissaire au lobbyisme;
- Le délai de prescription d’un an pour les poursuites pénales.
Dans ses rapports d’activité 2009-2010 et 2010‑2011, le commissaire au lobbyisme, Me François Casgrain, a rappelé la nécessité de modifier la Loi pour atteindre pleinement les objectifs de transparence et de saine pratique du lobbyisme.
Consultez les documents pertinents :
Rapport Bâtir la confiance
Rapport sur la mise en œuvre de la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme et du Code de déontologie des lobbyistes