Depuis le début de la pandémie de la COVID-19 au Québec, plusieurs communications d’influence ont cours entre les décideurs publics et les lobbyistes. Du 1er janvier au 10 novembre 2020, on dénombre 475 mandats au registre des lobbyistes, tous types de lobbyistes confondus. Aperçu des activités de lobbyisme en temps de pandémie.
Le 18 octobre 2018 prenait fin la 41e législature du Parlement du Québec. Ainsi, à cette date, les membres du Conseil exécutif et les députés autorisés à siéger au Conseil des ministres ont cessé d’occuper leurs fonctions. Ils ont dès lors été assujettis à des règles d’après-mandat dont certaines prenaient fin le 18 octobre 2020, soit deux ans suivant la cessation de leur charge publique. Comme tout ancien titulaire d’une charge publique s’expose à des poursuites pénales s’il contrevient à la Loi, il est primordial qu’il connaisse les dispositions auxquelles il doit se conformer.
Le registre des lobbyistes a procédé, le 20 octobre dernier, au dépôt de son rapport d’activités 2019-2020. Parmi les faits saillants de la dernière année, soulignons l’augmentation du nombre de nouveaux lobbyistes inscrits, de déclarations et d’avis publiés et de consultations du registre. Une croissance qui témoigne de toute la pertinence du registre, selon son conservateur Christian G. Sirois.
À lire ce mois-ci : appel à tous pour la révision du Code de déontologie des lobbyistes au fédéral, et un exemple des embûches que rencontrent parfois les promoteurs de la transparence du lobbyisme, alors que celle-ci essuie un revers en Suisse.